Les Maïkotrons et le Maïkotron Unit

En 1978, j’ai créé un nouvel instrument de musique que j’ai nommé maïkotron. Ce nom vient du mot micro-ton, et de la faculté particulière à cet instrument d’émettre des tonalités à l'intérieur du demi-ton de la gamme chromatique. C’est un ornithorynque musical constitué de parties diverses d’instruments récupérés: pistons de trompette, pavillon de cornet ou d’euphonium, clés de saxophone et de clarinette, coulisse de trombone etc...
Il se joue généralement avec un bec et une anche de saxophone.
Tout au long des travaux qui ont mené à l’élaboration et la construction des premiers prototypes de maïkotrons, j’ai exploré au niveau de la morphologie, de la structure et des mécanismes de l’instrument. Ces recherches ont donné naissance à différents spécimens, chacun étant une nouvelle création, unique tant par sa physionomie que par son timbre et ses textures sonores. Les Maïkotrons constituent une nouvelle inclusion dans la grande confrérie des instruments à vent de la famille des bois.
Parallèlement à l’élaboration de ces nouveaux instruments j’ai mené avec mes collaborateurs Pierre Côté (violoncelliste et contrebassiste) et Michel Lambert (maïkotroniste et batteur) de nombreuses expériences musicales au sein de notre trio de recherche le Maïkotron Unit. À l'occasion, un téméraire supplémentaire, Alexandre Grogg (au piano), vient partager nos aventures, pour notre plus grand plaisir.
Le maïkotron est un instrument de forte identité, il ne laisse personne indifférent. Il possède un registre de 5 octaves et son timbre peut varier du chuchotement à la stridence. Sa personnalité sonore unique, presqu’animale le distingue des autres instruments de musique usuels.
Je l’ai créé dans un élan de liberté, en fait je cherchais un instrument qui n’a pas d’à priori, qui n’a pas d’histoire, de phrases toutes faites, de passages obligatoires. Le Maïkotron Unit est un groupe à l’image de l’instrument qui en est la pierre angulaire: libre, multiforme, insaisissable et fascinant.
Il se joue généralement avec un bec et une anche de saxophone.
Tout au long des travaux qui ont mené à l’élaboration et la construction des premiers prototypes de maïkotrons, j’ai exploré au niveau de la morphologie, de la structure et des mécanismes de l’instrument. Ces recherches ont donné naissance à différents spécimens, chacun étant une nouvelle création, unique tant par sa physionomie que par son timbre et ses textures sonores. Les Maïkotrons constituent une nouvelle inclusion dans la grande confrérie des instruments à vent de la famille des bois.
Parallèlement à l’élaboration de ces nouveaux instruments j’ai mené avec mes collaborateurs Pierre Côté (violoncelliste et contrebassiste) et Michel Lambert (maïkotroniste et batteur) de nombreuses expériences musicales au sein de notre trio de recherche le Maïkotron Unit. À l'occasion, un téméraire supplémentaire, Alexandre Grogg (au piano), vient partager nos aventures, pour notre plus grand plaisir.
Le maïkotron est un instrument de forte identité, il ne laisse personne indifférent. Il possède un registre de 5 octaves et son timbre peut varier du chuchotement à la stridence. Sa personnalité sonore unique, presqu’animale le distingue des autres instruments de musique usuels.
Je l’ai créé dans un élan de liberté, en fait je cherchais un instrument qui n’a pas d’à priori, qui n’a pas d’histoire, de phrases toutes faites, de passages obligatoires. Le Maïkotron Unit est un groupe à l’image de l’instrument qui en est la pierre angulaire: libre, multiforme, insaisissable et fascinant.